Votre infrastructure IT repose sur l'utilisation de serveurs dédiés ? Contrairement à une solution mutualisée, vous disposez ici de 100% des ressources matérielles. Mais comment s'assurer que cette configuration est la bonne ?
Le trio CPU, RAM et stockage est au coeur de la performance : un mauvais équilibre entre ces trois composants peut entraîner des ralentissements, des indisponibilités et une mauvaise expérience utilisateur.
Celeonet, spécialiste cloud et infogérance fait le point sur ces différentes caractéristiques pour bien les choisir.
Le processeur, ou CPU (Central Processing Unit), est le composant qui exécute les instructions et effectue les calculs. Sa puissance a un impact direct sur la vitesse de traitement de votre serveur.
Pour le choisir, deux caractéristiques principales sont à considérer : le nombre de coeurs et la fréquence. Un grand nombre de coeurs permet de traiter de nombreuses tâches en parallèle, ce qui est idéal pour la virtualisation, l'hébergement de plusieurs sites web ou les bases de données très sollicitées.
La fréquence (exprimée en GHz), quant à elle, détermine la vitesse d'exécution d'une seule tâche. Une haute fréquence sera bénéfique pour des applications qui dépendent d'une forte performance mono-thread, comme certains serveurs de jeux ou des logiciels métiers spécifiques.
Pour un site e-commerce à fort trafic pendant les soldes, un CPU avec de nombreux coeurs absorbera mieux les multiples requêtes simultanées. Pour une application de calcul scientifique, une fréquence élevée pourrait être plus pertinente.
La mémoire vive (RAM) est la mémoire à court terme de votre serveur. C'est elle qui enregistre temporairement les données et les applications en cours d'exécution pour que le CPU puisse y accéder quasi instantanément.
Plus vous disposez de RAM, plus votre serveur peut gérer d'informations simultanément sans avoir à les chercher sur le disque de stockage, beaucoup plus lent.
Lorsque la RAM est pleine, le système utilise une partie du disque dur comme extension (le "swap"), ce qui dégrade considérablement les performances.
Les besoins en RAM augmentent rapidement avec l'utilisation de bases de données volumineuses, de systèmes de mise en cache (comme Varnish ou Redis), ou encore pour la virtualisation, où chaque machine virtuelle (VM) requiert sa propre allocation de mémoire.
Un serveur hébergeant une base de données SQL de plusieurs gigaoctets nécessitera bien plus de RAM qu'un simple serveur web statique pour garantir des temps de réponse rapides.
Le choix du stockage est un arbitrage entre vitesse, capacité et coût. La technologie ayant beaucoup évolué, on ne sait pas toujours vers quoi se tourner. On distingue principalement trois types de disques :
HDD SATA : Ce sont les disques durs mécaniques traditionnels. Ils offrent de très grandes capacités de stockage pour un coût par gigaoctet très faible. Ils sont parfaits pour l'archivage, les sauvegardes ou le stockage de gros volumes de données peu consultées. Leur vitesse d'accès est cependant limitée.
SSD : Basés sur de la mémoire flash, les disques SSD (Solid State Drive) sont beaucoup plus rapides que les HDD. Ils ne contiennent aucune pièce mécanique, ce qui les rend plus fiables et plus réactifs. C'est le choix standard pour héberger le système d'exploitation, les applications et les bases de données afin de garantir d'excellents temps de chargement.
SSD NVMe : Il s'agit de la technologie de SSD la plus récente et performante. Les disques SSD NVMe se connectent directement au bus PCI Express de la carte mère, avec des débits et un nombre d'opérations par seconde ( IOPS) bien supérieurs aux SSD classiques. Ils sont recommandés pour les applications extrêmement exigeantes en lecture/écriture, comme les bases de données transactionnelles à très fort volume ou le traitement de données en temps réel.
Avoir un serveur puissant ne sert à rien si la connexion au réseau est limitée ! La bande passante représente la quantité de données que votre serveur peut envoyer et recevoir depuis Internet.
Une bande passante insuffisante se traduit par des lenteurs pour vos utilisateurs, même si le serveur lui-même traite les requêtes rapidement.
Ce critère est particulièrement important pour les sites diffusant des contenus lourds (vidéos, images en haute définition, téléchargements de fichiers) ou recevant un très grand nombre de visiteurs.
Il faut donc vérifier la capacité de connexion offerte par votre hébergeur et s'assurer qu'elle est adaptée à votre trafic estimé.
Pour dimensionner correctement votre serveur dédié, il n'y a pas de solution miracle, mais une méthode éprouvée : l'analyse par des experts.
Si vous migrez une infrastructure existante, utilisez les outils de monitoring pour observer l'utilisation moyenne et les pics de charge du CPU, de la RAM et des entrées/sorties disque ( I/O).
Ces données historiques sont une mine d'or pour définir votre future configuration. Pour un nouveau projet, il faut estimer les besoins en se basant sur les prérequis techniques de vos applications, le volume de données à traiter et vos prévisions de trafic.
N'hésitez pas à prévoir une marge de manoeuvre pour anticiper la croissance de votre activité.
Faire appel à des experts, forts d'une expérience de plusieurs années dans la conception d' infrastructures sur-mesure, peut vous faire gagner un temps précieux et vous assurer de faire le choix le plus pertinent pour vos applicatifs métiers.
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